LES PRÉCAUTIONS À PRENDRE LORS DE D'UNE ACQUISITION IMMOBILIÈRE

Publié le 22/07/2016

Les précautions à lors de d'une acquisition immobilièreLa chute des taux de crédit en ce moment augment le nombre d’acquisitions immobilières à travers la France. Cependant il vous faudra bien faire attention à prendre en considération la taxe d'habitation et la taxe foncière. Ces deux impôts locaux peuvent considérablement augmenter la facture tous les mois. Ceux-ci peuvent représenter près de 160 euros en moyenne et même plus dépendant de votre lieu d’habitation. Ce tarif peut être encore plus élevé dans le sud de la France où ces taxes représentent plus de 200 euros. C'est par exemple le cas à Montpellier, Bordeaux et Marseille.

Selon Meilleurtaux.com, les impôts locaux sont trop souvent négligés par les acheteurs alors qu'au final ces derniers pèsent lourd en matière de fiscalisation. « Si les taux d'intérêt bas permettent de contrecarrer la hausse des prix observée dans la quasi-totalité des grandes villes françaises, le poste "impôts locaux", très souvent négligé, représente une part importante des montants à acquitter ».

De plus, le courtier explique que les impôts locaux augmentent de peu ou prou 2% les mensualités dans la moitié des grandes villes de France. En retenant le taux moyen de 1,70% sur 20 ans (hors assurance), le taux d'emprunt pour les acheteurs montpelliérains et marseillais passe respectivement à "4,05% et 3,80%, 3,40% à Toulouse, 3,35% à Bordeaux et Nantes, 3,20% à Strasbourg, 3,05% à Lille et Nice, 2,80% à Lyon et seulement 2,05% à Paris", analyse le courtier. De plus avec le nouvel impôt des régions, la taxe spéciale d'équipement régional (TSER), il faudra compter une augmentation de la taxe foncière. Cette taxe viendra s’ajouter à toutes les autres existantes (communes, intercommunalité, ordures ménagères...).

Cependant, il est important d’avoir un bon profil lors de la demande de prêt. Selon la Banque de France, « les ménages les plus modestes, qui s'endettent à plus long terme, ont bénéficié de baisses de taux d'intérêt plus faibles que les ménages aisés ». La baisse des taux qui a généré une augmentation du pouvoir d’achat et qui permet de booster le marché de l’immobilier actuellement ne bénéficie pas de la même façon à tout le monde : elle a été "plus importante pour les prêts de plus courte maturité. D’autant plus que bon nombre de ménage n’ont pas accès à l’achat d’une nouvelle propriété, même si la baisse des taux permet aux propriétaires de renégocier leurs crédits en cours. 

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