DÉFISCALISATION: INVESTIR DANS LES SOFICA, MALIN?

Publié le 25/05/2015

Le festival de Cannes, qui se tient cette année jusqu’au 24 mai, a sans doute réveillé chez les investisseurs des envies de rêve et de plus-values sur pellicule. On retrouve de nombreux films français qui feront parler d’eux à Cannes, qui ont été financés par des Sofica, (Sociétés de Financement de l'Industrie Cinématographique et de l'Audiovisuel), et qui ont pour vocation de proposer aux épargnants d’investir dans le cinéma. Cependant ces derniers semblent moins intéressés depuis deux ans.

 

 

 

UNE RÉDUCTION D’IMPÔT

Si ce rouage de la production cinématographique française fonctionne si bien, c’est aussi grâce aux contribuables chaque année, qui investissent, pour cinq ans minimum, dans les Sofica. On ne va pas croire que c’est par amour du 7e art, mais bien pour une bonne raison : ce placement risqué et atypique leur donne droit à un allègement fiscal.

Selon Pierre Emmanuelle Lecerf, directeur des affaires juridiques et financières au CNC (Centre national du cinéma), ce bénéfice fiscal aide les Sofica à collecter, sous contraintes d’investir dans des premiers ou deuxièmes films à petit budget, et ce dans le développement en amont des projets qui est la partie la plus risquée.

 

UNE MÉTHODE À REVOIR ?

Les Sofica existent depuis 30 ans déjà et semblent avoir besoin d’être révisés, estime le CNC. On note une baisse d’enthousiasme auprès des épargnants qui sont de plus en plus retissant à vouloir y investir, depuis que leur avantage fiscal a été coupé. Ces structures qui doivent bénéficier d’un agrément, permettent d’obtenir 36% de réduction d’impôts (plafonnée à 18.000 euros par foyer) sur l’investissement réalisé à condition que la souscription des parts ait duré 5 cinq ans. Mais les belles histoires se trouvent davantage sur les écrans que dans les bilans. En effet, ce bénéfice fiscal est nettement moins séduisant que le taux de 48% qui dominait il y a encore quelques années.

 

LES CONSEILS DE PROFINA

La rentabilité des Sofica a connu une baisse durant ces deux dernières années et ce placement a déjà largement perdu de son attrait pour l’investisseur et amoindri son impact bénéfique pour l’industrie du cinéma. Hors avantage fiscal, les contribuables ne sont pas certains d’être remboursés pour la totalité de leur mise. En effet, tout dépendra du succès des films financés par la Sofica ce qui représente un risque difficile à évaluer pour l’investisseur. Aussi, pour les contribuables fortement imposés, il est préférable d’investir dans le Girardin Industriel, appelé aussi la défiscalisation « One Shot ». Le dispositif permet une réduction d’impôt immédiate sur une année d’environ 125% du montant de votre apport.

 

LES AVANTAGES PRINCIPAUX DU GIRARDIN INDUSTRIEL

  • Une opération « One Shot » : le gain est perçu immédiatement

  • Une réduction fiscale allant jusqu’à 125% du montant de votre apport

  • Un plafond d’investissement de 31.800 euros

 

Certes le montage est séduisant, mais il faut être particulièrement attentif à la qualité du monteur et au sérieux de l’opération. De la même façon qu’un investissement en actions, le contribuable qui investit dans un investissement Girardin porte un risque et c’est dans la qualité de la gestion du monteur avec lequel il réalise son investissement que réside le succès de son opération.

 

En investissant dans les DOM COM avec CF PROFINA, l’investisseur décide de confier la gestion de son investissement à un tiers qui va oeuvrer pour lui garantir son placement.

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