INVESTIR EN GIRARDIN : LE BÉABA
En investissant dans l’immobilier en outre-mer, par le biais de la défiscalisation en loi Girardin, l’État français accorde aux investisseurs une économie fiscale supérieure au montant de l’investissement.
L’objectif ? Encourager l’investissement productif dans les secteurs du BTP, de l’industrie, des énergies renouvelables et de la plaisance, tout en permettant aux entreprises installées dans les départements d’outre-mer de financer leurs projets et de développer ainsi l’économie locale.
INVESTIR EN GIRARDIN : COMMENT ÇA MARCHE ?
Investir en loi Girardin c’est prendre part à une SEP (société en participation) ou à une SNC (société en nom collectif) pour financer sa création d’entreprise et notamment l’achat de matériel. L’investisseur acquiert donc le statut d’associé de SEP ou de SNC. À noter que pour une SNC, on parle davantage de TNS, soit de travailleur non salarié. Grâce à mon apport en tant qu’investisseur mais aussi à ceux des autres adhérents de la SEP ou de la SNC, le bien louer l’est à un prix inférieur au prix du marché. Un montant qui sert de référence à la réduction d’impôt en Girardin.
Investir en Girardin ouvre droit à une réduction fiscale de l’ordre de 38 % du montant de l’icofnvestissement ainsi qu’une exonération de la taxe foncière dans les deux premières années d’usage du bien. À noter que le bien en Girardin doit être occupé pendant une durée minimale de 5 ans (dans le cadre du Girardin libre) et de 6 ans (Girardin intermédiaire).
LES LOGEMENTS ÉLIGIBLES POUR INVESTIR EN GIRARDIN
Tous les logements éligibles au dispositif de la défiscalisation en loi Girardin doivent être neufs ou réhabilités selon les caractéristiques thermiques et les performances énergétiques en vigueur. Ils sont situés dans les départements d’outre-mer, soit en Martinique, Guadeloupe, Réunion, Guyane, Mayotte, mais aussi ceux situés à Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie ainsi qu’en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna.