L'ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE PROGRESSE DANS L'OCÉAN INDIEN

Publié le 10/11/2014

activité economique

 

L’OCÉAN INDIEN : UN CARREFOUR STRATÉGIQUE AU CŒUR DE LA MONDIALISATION

Reliant la mer de Chine à la mer Méditerranée, l'Océan Indien demeure le plus petit des trois océans et ne compte pas moins de vingt-six pays côtiers et des centaines d'îles. L'Océan indien séduit de nombreux investisseurs car il est au cœur des échanges mondiaux, faisant office de lieu de rencontre entre l'Occident et l'Orient. Situé dans un carrefour stratégique, la place de l’Océan Indien dans l’économie mondiale devient prépondérante avec l’essor de l'Inde, l'Egypte et l'Asie occidentale, permettant de favoriser le développement d'une économie durable.

 

LA RÉUNION, UNE VOLONTÉ FORTE DE DÉVELOPPER L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE

L'île de La Réunion, à la fois région et département français d'outre-mer, avec 800 000 habitants, est très occupée par la nature et met tout en œuvre pour développer son économie ainsi que réduire son taux de chômage.

La Réunion se prend donc en main et a identifié 5 secteurs porteurs susceptibles de lui apporter de la croissance économique :

  • l'agroalimentaire, secteur historique avec la production de rhum notamment

  • l'énergie - l'ile compte près de 40% de son énergie produite à partir de ressources renouvelables, pour limiter le recours au pétrole

  • les TIC(Technologies de l'information et de la communication)

  • le tourisme, avec un positionnement haut de gamme

  • le commerce et la construction (plus de 80% du PIB)

 

LE REDRESSEMENT DU CLIMAT DES AFFAIRES SE CONFIRME

graphique girardin

 

Selon une enquête de conjoncture de l'IEDOM (Institut d'Emission D'Outre-mer), on note une progression de l'indicateur du climat des affaires à la Réunion, qui se poursuit (+2,2 points) au deuxième trimestre 2014 après cinq trimestres consécutifs de hausse, dépassant sa moyenne de longue période pour s'établir à 101 points. 

 

D'autre part, l'activité économique se maintient également dans d’autres pays de la zone de l’Océan Indien.

 

Aux Seychelles, l'économie a connu une forte croissance. Dans le sillage d'une récente mission d'évaluation, le FMI (Fonds monétaire international) a annoncé que la croissance du PIB(Produit intérieur brut) a avoisiné 2,8% en 2014 et devrait tourner autour de 3% pour l'année 2015.Une croissance de 5,3% a été enregistrée en 2013. « Les autorités seychelloises sont sur la bonne voie pour réduire la dette publique à moins de 50% du Produit intérieur brut d'ici en 2018 », souligne Marshall Mills, le chef de la mission.

 

Madagascar, l'activité économique continue à progresser avec le retour de la stabilité politique. La croissance des encours de crédits à long terme octroyés au secteur privé a progressé de 5,1% en juin 2014. Madagascar connaît une hausse de 15,2% concernant le nombre de créations d’entreprise en 2014. Les investissements en biens d'équipement restent en hausse et jouissent d'une augmentation de 4,0% en 2014. L’activité touristique est en hausse de 17% sur les six premiers mois de cette année après une mauvaise expérience en 2013 liée à un contexte d'insécurité.

 

Aux Comores, l'économie affiche une bonne santé. Le rétablissement de la stabilité politique a permit aux Comores de renouer avec la croissance économique.Pour le deuxièmetrimestre consécutif, l'encours du crédit dans le secteur privé progresse et enregistre un taux de 6,9% à la fin du mois de juin 2014.

 

Ile Maurice : Le FMI table sur 4,2% de croissance en 2016.

 

Le taux de croissance de l'économie mauricienne se maintient au premier trimestre 2014, avec une hausse de 0,5%.Le FMI table ainsi sur une hausse de 3,7% pour cette année et qui devrait atteindre 4,2% à l'horizon 2016. Selon le dernier rapport annuel pour 2014 de l'EconomicFreedom of the World - initié par l'institut canadien Fraser - l'île Maurice a grimpé de deux places en termes de « liberté économique » et se positionne aujourd’hui à la 5ème place du classement mondial où sont listés plus de 150 pays, avec une note de 8,09 points sur 10.

 

L'Océan Indien dispose d'importantes ressources économiques et favorise de nombreux services comme le transport maritime, l'agriculture, la pêche, l'élevage, les industries manufacturières, le tourisme et le BTP. Il ressort que l'activité de l'ensemble des secteurs est globalement bien orientée, parmi lequel le BTP est devenu l’un des principaux employeurs de l’Océan Indien. Le secteur du bâtiment et des travaux public sconnait une hausse annuelle régulière, dopé par les chantiers d'infrastructures, des commandes de grands ouvrages mais aussi des réalisations immobilières : l’immobilier de logements et locaux non résidents par exemple. Les prévisions d'investissements continuent dans cette même tendance et les chefs d'entreprise restent optimistes et prévoient une nouvelle hausse de leur chiffre d'affaires.

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